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Micro-entreprise ou société ?

Clément Hunsicker • 18 août 2020

 Quelle structure juridique choisir entre micro-entreprise et société ?

Au commencement de son projet professionnel, la question du choix du statut juridique pour exercer votre activité se pose. Vous avez entendu parler du statut de la micro-entreprise, mais vous ne connaissez pas vraiment ses spécificités. En même temps la majorité des entrepreneurs que vous connaissez exerce en société

Le statut du micro-entrepreneur

  • Fonctionnement 

Pour faire simple, le statut micro-entrepreneur est idéal si vous souhaitez exercer une seconde activité ou si vous souhaitez tester le marché sans investir beaucoup d'argent (voir pas du tout). En effet, la création de ce statut est gratuite. Il suffit d'une déclaration à remplir (site : URSSAF) et à envoyer au centre de formalité des entreprises dont vous dépendez.

La responsabilité de l'entrepreneur est illimitée ce qui signifie que vos créanciers pourront saisir vos biens professionnels et personnels en cas de défaillance. Excepté votre résidence principale qui est automatiquement protégée. Par ailleurs, vous avez la possibilité d'établir une déclaration d'insaisissabilité pour les autres éléments composant votre patrimoine.

Le fonctionnement de ce statut est très simple et il n'est pas nécessaire d'établir un bilan ou un compte de résultat. Il faut simplement tenir un livre des recettes et conserver les justificatifs d'achats.

  • Fiscalité

En ce qui concerne l'imposition, le bénéfice imposable est déterminé de façon forfaitaire sur la base de votre chiffre d'affaires. L'administration fiscale applique un abattement pour sur votre CA pour estimer vos charges. Cet abattement est de :

- 71% pour les activités : d'achats-ventes de biens, fabrication de produits à partir de matières premières, vente de denrées à consommer sur place et de fourniture de prestations d’hébergement ;
- 50% du CA pour les autres activités relevant des BIC ;
- 34% du CA pour les activités libérales.

Ensuite votre bénéfice imposable est intégré dans la déclaration de revenus avec les autres revenus du foyer fiscal.
À savoir qu'il est possible d'opter pour le versement fiscal libératoire. Dans ce cas, le taux de l'impôt sur le revenu est compris entre 1% et 2,2% selon l'activité.

Toujours dans la fiscalité, le statut du micro-entrepreneur n'est pas soumis à la TVA (franchise de base) sauf à dépasser les seuils de CA
- Pour les artisans et professions libérales, le seuil de franchise de TVA s’élève à 34400 € et le seuil majoré à 36500 € ;
- Pour les commerçants, le seuil de franchise de TVA s’élève à 85800 € et le seuil majoré à 94300 €.
Si votre chiffre d’affaires dépasse le seuil majoré en cours d’année, vous devrez facturer la TVA dès le premier jour du mois de dépassement.
Si vous déclarez pendant deux années consécutives un chiffre d'affaires compris entre le seuil de franchise et le seuil majoré, vous devrez facturer la TVA à compter du premier janvier qui suit ces deux ans.

  • Protection sociale

Le régime social du micro-entrepreneur est celui d'un indépendant, à savoir qu'il est travailleur non salarié. À savoir : 
- que vous ne cotisez pas pour l'assurance chômage ;
- les taux de remboursement des soins sont identiques à ceux du régime salarié ;
- possibilité de versement d'indemnités journalières ;
- le régime de retraite est calqué sur celui des salariés.

Le montant des cotisations est compris en 12,9% et 22,2% de votre CA selon votre activité (taux de cotisation pour la formation professionnelle compris).

Vous l'aurez compris, pas de CA = pas de cotisations.

Le statut sociétaire

  • Fonctionnement

Vous souhaitez anticiper le dépassement des seuils de CA du statut micro-entreprise, alors il faut créer une société. La création d'une société vous permet d'avoir une vision à long terme (car il n'y a pas de limite en matière de CA) et également de rassurer vos partenaires (banques, fournisseurs et clients).

En société (SARL/SAS) la responsabilité de l'associé est limitée aux apports effectués, ce qui signifie qu'il n'y a pas de déclaration particulière à effectuer pour protéger ses biens personnels.

La création d'une société a un coût, car il faut rédiger des statuts, publier dans un journal d'annonce légale et enregistrer la création auprès du greffe du tribunal de commerce. En ce qui concerne le coût de création d'une SARL, vous pouvez consulter notre article en cliquant ICI

Par ailleurs, il faudra tenir une comptabilité selon la réglementation en vigueur, produire un compte de résultat, un bilan et une liasse fiscale. 

  • Fiscalité

Contrairement au statut de la micro-entreprise, en société, vous pourrez déduire quasiment l'intégralité de vos charges. Ainsi vous pouvez diminuer votre base imposable et réduire l'imposition.

Certaines sociétés sont imposées à l'impôt sur le revenu (relativement peu utilisé) et d'autres sont imposées à l’impôt sur les sociétés. Sous certaines conditions, le taux d'imposition à l'impôt sur les sociétés est de 15% jusqu’à 38120€ de bénéfices, ce qui limite grandement l'impôt à payer.

Autre avantage de la société : la récupération de la TVA. En effet, vous pourrez récupérer la TVA sur vos achats et investissements (TVA déductible). Ainsi, vous pourrez soustraire la TVA déductible de votre TVA sur les ventes (TVA collectée). Si la TVA déductible est supérieure à la TVA collectée alors un remboursement de TVA pourra être demandé au centre des impôts.

  • Protection sociale

En cas de constitution d'une EURL (SARL à associé unique) vous cotiserez à la sécurité sociale des indépendants. Les cotisations seront calculées en fonction des revenus déclarés une fois par an. En moyenne, le taux de cotisation est de 47% de la rémunération. Toutefois, même en l'absence de rémunération, des cotisations minimales d'environ 1000€ (1042€ en 2020) vous seront demandées.

En cas de choix pour une SASU (SAS à associé unique), vous serez assimilé au régime des salariés. Si vous ne vous versez pas de rémunération vous n'aurez pas de cotisations à verser. Néanmoins, les cotisations sont plus élevées que le régime des indépendants, mais la protection n'est pas la même


Conclusion 

Le choix du statut juridique pour votre création doit se faire en fonction des éléments évoqués ci-dessus. La responsabilité du dirigeant est trop souvent négligée dans ce choix et pourtant elle est très importante. Le statut de la micro-entreprise peut-être idéal pour commencer, mais en cas de croissance, vous serez vite limité. De plus, le niveau de protection sociale doit également être pris en compte dans votre choix.

Afin de choisir le statut le plus adapté à votre situation, rapprochez-vous d'un expert-comptable. (vous pouvez consulter notre article pour bien choisir son expert-comptable en cliquant ici).

Pour connaître le coût de création s'une SAS/SASU, cliquez ici. 



Posez-moi vos questions en cliquant ci-dessous. Nous serons ravis de vous répondre.
CLH expertise-comptable
contact@clhec.fr
www.clhec.fr



4 mars 2025
Un don en nature, c’est la transmission gratuite d’un bien ou d’un service à une association. Cela peut inclure des biens matériels ou des services. Avantages fiscaux pour le donateur : Pour les particuliers, réaliser un don en nature à une association reconnue d’intérêt général ou d’utilité publique, permet de bénéficier d’une réduction d’impôt généralement égale à 66 % de la valeur du don, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Pour les entreprises, la réduction s’élève en général à 60 % du montant du don, avec des plafonds spécifiques applicables. Ces incitations fiscales visent à encourager le mécénat et à soutenir financièrement les associations. Conditions pour bénéficier des avantages fiscaux : Pour que le don en nature soit éligible aux avantages fiscaux, plusieurs conditions doivent être respectées : 1 - Gratuité et absence de contrepartie : Le don doit être effectué de manière désintéressée, sans échange direct de biens ou de services. 2 - Évaluation objective : La valeur du don est déterminée sur la base de sa valeur vénale, c’est-à-dire le prix auquel le bien pourrait être vendu sur le marché au moment du don. Dans certains cas, il peut être nécessaire de faire appel à un expert pour une évaluation précise. L’association doit remettre un document officiel précisant la nature et la valeur du don. Ce reçu est indispensable pour que le donateur puisse bénéficier de la réduction d’impôt lors de sa déclaration fiscale. Points particuliers : En résumé Les dons en nature offrent des avantages fiscaux intéressants pour les donateurs, tout en apportant un soutien matériel précieux aux associations. Pour toute question complémentaire ou accompagnement personnalisé, faites appel au cabinet CLH expertise comptable.
par Clément Hunsicker 25 février 2025
Optimiser la fiscalité de son entreprise : 5 leviers efficaces Bonjour, aujourd’hui, je vous donne cinq leviers essentiels pour réduire légalement la fiscalité de votre entreprise. 1. Choisir le bon régime fiscal Impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés ? Le choix dépend de votre activité et de votre stratégie. 2. Maximiser la déduction des charges Loyer, matériel, déplacements professionnels, formation… Toutes ces dépenses peuvent réduire votre base imposable. Pensez à bien les anticiper avant la clôture de l’exercice. 3. Profiter des crédits et exonérations fiscales Crédit d’impôt recherche, exonération de CFE, aides pour les entreprises en zone franche… De nombreux dispositifs existent. Vérifiez votre éligibilité. 4. Optimiser la rémunération du dirigeant Un bon équilibre entre salaire et dividendes permet de réduire les charges fiscales tout en protégeant votre statut social. Cependant, vous pouvez regarder notre vidéo comparative entre la S A S et la S A R L. 5. Gérer efficacement la TVA Une mauvaise gestion de la TVA peut peser sur votre trésorerie. Vérifiez vos taux, optimisez vos récupérations et respectez les délais de déclaration. L’optimisation fiscale repose sur l’anticipation et une bonne stratégie. Besoin d’un accompagnement personnalisé ? Contactez-moi sur www.clhec.fr À bientôt pour de nouveaux conseils.
par Clément Hunsicker 18 février 2025
Comprendre la TVA peut sembler complexe, mais c’est un incontournable pour les entrepreneurs et les gestionnaires d’entreprise. 💼💡 Dans cette 2e vidéo, mon avatar vous explique de manière simple et efficace : ✅ Qu'est-ce que la TVA ? ✅ Comment fonctionne-t-elle ? ✅ Quels sont les principes de base à connaître ? Que vous soyez entrepreneur, indépendant ou simplement curieux, cette vidéo vous donnera les clés essentielles pour mieux appréhender ce sujet. 🎯 Regardez la vidéo maintenant et optimisez votre gestion ! 📊💰 Contactez nous www.clhec.fr #Entrepreneuriat #CréationDentreprise #SAS #SARL #Fiscalité #Comptabilité #business #clhexpertisecomptable
par Clément Hunsicker 9 février 2025
📢 SAS ou SARL : quel statut choisir ? 🤔💼 C'est une question cruciale pour tout entrepreneur qui se lance ! Pour vous aider à faire le bon choix, j’ai préparé une vidéo en deux parties 🎬 où je décrypte les différences clés entre ces deux statuts. 📌 Au programme : ✅ Les avantages et inconvénients de chaque structure ✅ Les impacts fiscaux, sociaux et juridiques ✅ Mon avis d’expert-comptable pour vous guider 🚀 1ère partie disponible dès maintenant ! (Lien ci-dessous 👇) 💬 Vous hésitez entre SAS et SARL ? Dites moi en commentaire quelle problématique vous bloque ! Contactez nous www.clhec.fr #Entrepreneuriat #CréationDent reprise #SAS #SARL #Fiscalité #Comptabilité #business #clhexpertisecomptable
par Clément Hunsicker 25 octobre 2024
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par Clément Hunsicker 6 juin 2024
L'impôt sur le revenu est un prélèvement obligatoire qui contribue au financement des services publics en France. Il est calculé en fonction des revenus perçus par chaque foyer fiscal au cours d'une année. Ce système permet de redistribuer les ressources et de soutenir les infrastructures publiques comme la santé, l'éducation, et la sécurité. Comprendre le fonctionnement de cet impôt est essentiel pour bien gérer ses finances personnelles et éviter des erreurs coûteuses lors de la déclaration annuelle. Comment déclarer ses revenus ? Déclarer ses revenus peut sembler complexe, mais en suivant quelques étapes simples, cela devient plus facile. Tout d'abord, il faut rassembler tous les documents nécessaires, tels que les bulletins de salaire, les relevés bancaires, et les justificatifs de déductions fiscales. Ensuite, il faut se connecter au site des impôts (impots.gouv.fr) et accéder à son espace personnel. Une fois connecté, il suffit de suivre les instructions pour remplir sa déclaration en ligne. Les informations à fournir incluent les revenus salariaux, les revenus fonciers, et les éventuels gains en capital. Il est également important de déclarer les pensions alimentaires perçues ou versées, ainsi que les autres revenus divers. Après avoir complété la déclaration, il est conseillé de vérifier soigneusement toutes les informations avant de la valider. Une fois validée, un avis d'imposition sera envoyé indiquant le montant de l'impôt à payer ou le remboursement éventuel. Le barème progressif de l'impôt sur le revenu Le barème progressif est un élément clé de l'impôt sur le revenu en France. Il repose sur l'idée que les contribuables doivent payer un pourcentage de leurs revenus en fonction de leur niveau de revenu. Plus le revenu est élevé, plus le taux d'imposition est élevé. En 2024, les tranches d'imposition sont définies comme suit : Jusqu'à 10 777 € : 0% De 10 778 € à 27 478 € : 11% De 27 479 € à 78 570 € : 30% De 78 571 € à 168 994 € : 41% Au-delà de 168 994 € : 45% Ce système vise à promouvoir l'équité fiscale en répartissant la charge fiscale de manière proportionnelle aux capacités contributives de chacun. Il est crucial de comprendre ces tranches pour estimer correctement le montant de l'impôt dû et pour optimiser la gestion de ses revenus et de ses dépenses. Le prélèvement à la source : explications Le prélèvement à la source, mis en place en France en 2019, a transformé la manière dont l'impôt sur le revenu est collecté. Au lieu de payer son impôt avec un décalage d'un an, chaque contribuable voit désormais son impôt prélevé directement sur ses revenus mensuels. Cette méthode permet une régularisation plus immédiate de l'impôt en fonction des variations de revenus. Le taux de prélèvement est calculé par l'administration fiscale et est communiqué à l'employeur ou aux organismes versant des revenus. Les contribuables peuvent ajuster leur taux en cas de changement significatif de leur situation (mariage, naissance, perte d'emploi, etc.) en se rendant sur leur espace personnel sur le site des impôts. Cette flexibilité permet d'éviter les trop-payés ou les sous-payés en fin d'année fiscale. Déductions fiscales et crédits d'impôt Les déductions fiscales et les crédits d'impôt sont des dispositifs permettant de réduire le montant de l'impôt sur le revenu. Les déductions fiscales diminuent la base imposable, tandis que les crédits d'impôt viennent directement réduire le montant de l'impôt dû. Parmi les déductions fiscales courantes, on trouve les frais réels pour les salariés, les pensions alimentaires, et les dons aux œuvres caritatives. Les crédits d'impôt, quant à eux, concernent des domaines spécifiques comme les travaux de rénovation énergétique, les frais de garde d'enfants, et les dépenses pour l'emploi d'un salarié à domicile. Pour bénéficier de ces avantages fiscaux, il est essentiel de conserver tous les justificatifs nécessaires et de bien les déclarer. Cela peut représenter une économie substantielle sur le montant de l'impôt dû chaque année. Exonérations et réductions d'impôt Certaines situations permettent de bénéficier d'exonérations ou de réductions d'impôt. Par exemple, les personnes âgées ou invalides peuvent bénéficier d'un abattement sur leur revenu imposable. Les familles nombreuses peuvent également profiter d'avantages fiscaux spécifiques. Les réductions d'impôt concernent souvent des dépenses précises comme les investissements dans des dispositifs de défiscalisation immobilière (loi Pinel, par exemple), les dons aux associations reconnues d'utilité publique, ou encore les frais de scolarité des enfants. Il est crucial de bien connaître ces possibilités pour optimiser sa déclaration et réduire le montant de son impôt sur le revenu. Les erreurs courantes à éviter Lorsque l'on remplit sa déclaration de revenus, certaines erreurs peuvent facilement se glisser et entraîner des conséquences désagréables. Parmi les erreurs fréquentes, on trouve la mauvaise déclaration des revenus, l'oubli de certains revenus, ou encore la sous-estimation des frais réels. Il est aussi courant d'oublier de mentionner certaines déductions ou crédits d'impôt auxquels on a droit, ce qui peut conduire à un montant d'impôt plus élevé. Pour éviter ces erreurs, il est conseillé de bien vérifier chaque information avant de soumettre sa déclaration et, en cas de doute, de consulter un conseiller fiscal. En prenant le temps de bien préparer sa déclaration, on peut éviter des erreurs coûteuses et s'assurer de payer le juste montant d'impôt. Cet article offre une vue d'ensemble des principaux aspects de l'impôt sur le revenu en France, en détaillant chaque étape du processus de déclaration et en mettant en lumière les différentes possibilités de réduction et d'exonération.
par Clément Hunsicker 7 septembre 2023
Introduction Lorsqu'il s'agit de la propriété en France, comprendre la taxe foncière est un aspect crucial. Cette taxe immobilière, également appelée "taxe foncière," joue un rôle important dans les responsabilités financières des propriétaires. Dans ce guide, nous plongerons profondément dans le domaine de la taxe foncière, en démystifiant ses concepts, ses méthodes de calcul, ses exonérations, et bien plus encore. Que vous soyez propriétaire, investisseur, ou simplement curieux à propos de la fiscalité immobilière française, cet article vous couvre. Taxe Foncière : Explorer les Fondamentaux La Taxe Foncière, ou "property tax" en anglais, est une taxe locale imposée aux propriétaires en France. Elle contribue au financement des services publics locaux, tels que l'entretien des rues, la gestion des déchets et le développement des infrastructures. Calculée annuellement, la taxe foncière est une considération financière importante pour les propriétaires immobiliers. Comprendre le Calcul Composantes du Calcul Le calcul de la taxe foncière implique diverses composantes, dont la valeur locative cadastrale de la propriété, les taux d'imposition locaux et les déductions potentielles. Valeur Locative Cadastrale La valeur locative cadastrale est une estimation de la valeur locative de la propriété telle que déterminée par les autorités locales. Elle sert de base pour le calcul de l'impôt. Taux d'Imposition Locaux Les taux d'imposition locaux varient selon les régions et les municipalités. Ces taux sont déterminés par les gouvernements locaux et peuvent influencer le montant de l'impôt que vous devez. Déductions Potentielles Bien que la taxe foncière soit une obligation obligatoire, certains propriétaires peuvent être éligibles à des déductions ou des exonérations. Par exemple, les rénovations qui améliorent l'efficacité énergétique peuvent conduire à des réductions d'impôt. FAQ Courantes sur la Taxe Foncière À quoi sert la taxe foncière ? La taxe foncière finance des services locaux essentiels tels que la collecte des ordures, l'entretien des routes et les équipements publics qui contribuent à la qualité de vie globale d'une communauté. Y a-t-il des exonérations pour les personnes âgées ? Oui, dans certains cas, les personnes âgées et les personnes handicapées peuvent demander des exonérations ou des réductions de la taxe foncière. Ces exonérations varient en fonction du revenu et d'autres facteurs. Les propriétaires non-résidents doivent-ils payer la taxe foncière ? Oui, les propriétaires résidents et non-résidents sont soumis à la taxe foncière. Cependant, certains traités peuvent influencer la responsabilité fiscale des non-résidents. Peut-on contester la taxe foncière ? Si vous estimez qu'il y a une erreur dans votre évaluation fiscale, vous avez le droit de contester. Consulter les autorités fiscales locales et fournir la documentation nécessaire est essentiel dans ce processus. La taxe foncière est-elle identique à la taxe d'habitation ? Non, la taxe foncière et la taxe d'habitation sont deux impôts distincts. Alors que la taxe foncière est payée par les propriétaires, la taxe d'habitation est un impôt sur la résidence payé par les occupants. Comment puis-je payer ma taxe foncière ? Les méthodes de paiement de la taxe foncière varient en fonction de la localité. Elle est souvent payée en une seule fois, mais certaines régions offrent des options de paiement échelonné. Renseignez-vous auprès de votre bureau des impôts local pour les détails spécifiques. Conclusion En conclusion, la taxe foncière est un aspect fondamental de la propriété en France. En comprenant son calcul, ses implications et les exemptions potentielles, les propriétaires peuvent gérer efficacement leurs responsabilités financières. N'oubliez pas que la taxe foncière finance des services locaux essentiels qui contribuent au bien-être de votre communauté. Si vous êtes propriétaire, rester informé sur la taxe foncière garantit une expérience plus fluide dans le domaine de la propriété en France.
par Clément Hunsicker 31 août 2023
La réforme des retraites 2023 est un sujet d'une grande importance qui impactera des millions de personnes en France. Cette réforme suscite des débats et des discussions, car elle a le potentiel de changer considérablement la manière dont les Français préparent leur avenir financier. Dans cet article, nous allons examiner en détail les principales implications de la réforme des retraites 2023 et fournir des informations précieuses pour aider chacun à prendre des décisions éclairées. Comprendre les Changements Législatifs Qu'est-ce que la Réforme des Retraites 2023 ? La réforme des retraites 2023 est une initiative gouvernementale visant à moderniser le système de retraite en France. Elle cherche à équilibrer les finances publiques tout en garantissant une retraite décente pour tous les citoyens. Cette réforme envisage des ajustements majeurs dans la manière dont les retraites sont calculées et distribuées. Les Points Clés de la Réforme 1. Âge de Départ à la Retraite : La réforme pourrait impliquer un ajustement de l'âge de départ à la retraite. Les discussions incluent la possibilité d'augmenter progressivement l'âge légal de départ. 2. Système Universel : La réforme vise à créer un système universel de retraite où chaque euro cotisé donnera les mêmes droits, indépendamment du régime de retraite. Impact sur la Planification Financière Calcul des Prestations Avec la réforme des retraites 2023, le calcul des prestations pourrait être modifié. Le système universel de retraite pourrait prendre en compte l'ensemble de la carrière professionnelle pour déterminer le montant de la pension. Planification Individuelle Cette réforme souligne l'importance d'une planification financière individuelle. Les citoyens devront peut-être envisager des solutions de retraite complémentaire pour garantir un niveau de vie confortable une fois à la retraite. Préparation et Conseils Anticiper les Changements Il est essentiel d'anticiper les changements à venir et de s'informer régulièrement sur l'évolution de la réforme des retraites 2023. Cela permettra de prendre des décisions éclairées en fonction de votre situation spécifique. Consulter des Experts L'expertise d'un conseiller financier ou d'un expert en retraite peut s'avérer inestimable dans ce contexte. Ils peuvent vous guider sur les meilleures stratégies à adopter pour optimiser votre plan de retraite. Conclusion En conclusion, la réforme des retraites 2023 est une étape importante dans l'évolution du système de retraite en France. Il est crucial pour chacun de comprendre les implications de cette réforme et d'adapter sa planification en conséquence. La préparation est la clé pour garantir une retraite financièrement stable et confortable. FAQ Q1 : La réforme des retraites 2023 affectera-t-elle les personnes déjà à la retraite ? Réponse : Les modifications devraient principalement toucher les générations futures, mais il peut y avoir des ajustements mineurs pour les personnes déjà à la retraite. Q2 : Comment puis-je estimer ma pension de retraite avec la réforme des retraites 2023 ? Réponse : Vous pouvez utiliser des simulateurs en ligne fournis par le gouvernement pour avoir une idée de votre future pension. Q3 : Quels sont les avantages d'un système universel de retraite ? Réponse : Un système universel simplifie les règles et offre une plus grande équité dans le calcul des pensions. Q4 : Quand la réforme des retraites 2023 entrera-t-elle en vigueur ? Réponse : Les dates précises ne sont pas encore confirmées, mais la réforme est prévue dans les années à venir. Q5 : Comment puis-je prévoir des revenus complémentaires pour ma retraite ? Réponse : Vous pouvez envisager des options telles que l'épargne retraite, l'investissement ou l'assurance vie.
par Clément Hunsicker 24 mai 2022
La loi du 14 février 2022 a bel et bien supprimé le statut de l’EIRL. Ce statut cessera progressivement d’exister. Il n’est désormais plus possible de créer une EIRL. Mais pourquoi la suppression du statut a-t-elle été décidée ? La suppression du statut de l’EIRL et la mise en place d’un statut unique de l’entrepreneur individuel signifient qu’il n’est plus possible d’opter pour le régime de l’EIRL si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat. Dans ce cas, il est nécessaire de se tourner vers une entreprise individuelle. Le nouveau régime de protection est effectif depuis le 15 mai 2022.
par Clément Hunsicker 26 avril 2022
Afin de soutenir les entreprises du bâtiment et travaux publics (BTP), une aide spécifique a été créée dans le cadre du plan de résilience. Prenant en compte notamment à la hausse du prix du gazole non routier (GNR) qui impacte la trésorerie et les marges de ces entreprises. Une conséquence de la guerre en Ukraine non-négligeable pour de nombreux secteurs d’activités. Quels entreprises peuvent bénéficier de cette aide exceptionnelle ? À travers le décret du 5 avril 2022, voici ci-dessous les conditions pour prétendre à l’aide prévue dans le cadre du plan de résilience : → Entreprises exerçant son activité principale dans l’un des secteurs suivant : Construction de routes et autoroutes Construction de voies ferrées de surface et souterraines Construction d’ouvrages d’art Construction et entretien de tunnels Construction de réseaux pour fluides Construction de réseaux électriques et de télécommunications Construction d’ouvrages maritimes et fluviaux Construction d’autres ouvrages de génie civil n.c.a. Travaux de terrassement courants et travaux préparatoires Travaux de terrassement spécialisés ou de grande masse Forages et sondages Travaux d’installation électrique sur la voie publique Autres travaux spécialisés de construction ou location avec opérateur de matériel de construction → La création de l’entreprise doit être antérieure au 1er janvier 2022. → Être résident fiscal français → Ne pas être en procédure collective, et ne pas être débiteur de dettes sociales ou fiscales impayées au 31 décembre 2019 et supérieures à 1 500 euros → Avoir le statut de PME au niveau du groupe (effectif inférieur à 250 salariés, chiffre d’affaires annuel hors taxes inférieur à 50 M€, total de bilan inférieur à 43 M€) → Exploiter du matériel de travaux publics (ne servant pas sur route au transport de marchandises ou de personnes). Comment procéder ? Le montant de l’aide accordé est égal à 0,125 % du chiffre d’affaires annuel 2021 , dans la limite de 200 000 € au niveau du groupe. Pour cette aide, 80M € ont été alloués dans le but de compenser la hausse du prix du gazole non routier. Les PME concernées doivent déposer une demande en ligne, sur le site des impôts, jusqu’au 30 juin 2022 . Vous pouvez y accéder par ce lien : https://www.impots.gouv.fr/plan-de-resilience-aide-travaux-publics Plusieurs documents sont nécessaires pour effectuer cette demande : Une déclaration sur l’honneur attestant que les conditions d’éligibilité sont remplies Le montant du chiffre d’affaires 2021 Le secteur d’activité et la date de début d’activité de l’entreprise Le RIB de l’entreprise . La direction générale des finances publiques (DGFiP) pourra demander tout document ou explication complémentaire à l’entreprise, qui est tenue de conserver les justificatifs pendant 5 ans. L’entreprise dispose alors d’un mois pour répondre aux interrogations de la DGFiP. Pour toutes questions relatives à ce sujet, vous pouvez contacter notre expert-comptable qui répondra au mieux à vos besoins. N'hésitez pas à nous contacter sur www.clhec.fr ou sur contact@clhec.fr
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